L'hyperventilation chronique : une clé ignorée dans la fibromyalgie et Ehlers Danlos

Vous avez des maux de tête récurrents, de douleurs dans la nuque, les trapèze, dans le dos, une sorte de brouillard mental ou une vision floue par moments ? Avez-vous déjà envisagé une hyperventilation chronique ?

Le Syndrome d'Hyperventilation Chronique (SHV) est un terme qui peut prêter à confusion. Contrairement à ce que son nom pourrait laisser penser, il ne se résume pas à des crises d'angoisse accompagnées d'une respiration saccadée et rapide.

En réalité, le syndrome d'hyperventilation chronique peut être tout à fait discret et se glisser dans notre vie quotidienne de manière presque inaperçue, tout en causant des effets non négligeables sur notre santé et notre bien-être.

Ce syndrome d'hyperventilation chronique, discret mais aux conséquences considérables, est retrouvé chez la majorité des personnes qui vivent avec un SED ou une fibromyalgie.

Il y a quelques années, j'ai personnellement éprouvé des difficultés respiratoires. J'étais facilement essoufflée, même en parlant. Je ressentais régulièrement une sensation d'oppression dans la poitrine et dans la gorge, comme si j'étais étranglée. Il me semblait que je n'arrivais jamais à inspirer complètement. Dormir est devenu un défi car allongée, j'avais l'impression d'étouffer et des douleurs intenses se manifestaient au niveau de mes côtes. J'avais parfois aussi des palpitations. C'était assez inquiétant.

Pour comprendre ce qui m'arrivait, j'ai consulté une pneumologue

Après plusieurs examens, dont une spirométrie et un test du sommeil, le verdict est tombé : je ne faisais pas d'apnées du sommeil, mais mes capacités respiratoires étaient sévèrement réduites. On a diagnostiqué une paralysie diaphragmatique, qui a été attirbuée aux bizarreries liée à mon Syndrome d'Ehlers-Danlos (SED).

J'ai donc commencé à utiliser une machine pour respirer pendant la nuit, similaire à celles utilisées par les personnes souffrant d'apnées du sommeil (CPAP), mais avec des réglages différents (BiPAP). Cette machine insufflait de l'air dans mes poumons, remplaçant le travail de mon diaphragme défaillant.

Dans un premier temps, cette machine m'a soulagée. Au fil du temps, j'ai senti une dépendance grandissante envers cette machine BiPAP, au point de l'utiliser une grande partie de la journée, au lieu d'exclusivement la nuit.

En plus, comme la peau marque facilement avec le SED, je gardais des traces du masque en continu. Et pour ne rien arranger, parmi les autres effets secondaires de la machine, une partie de l'air insufflé arrivait dans mon système digestif, j'étais particulièrement ballonnée, comme enceinte de 5 mois.

Lors de nos discussions, la pneumologue a évoqué le syndrome d'hyperventilation chronique. Au début, j'ai totalement rejeté cette idée, associant l'hyperventilation à des crises de panique intenses. Cependant, lorsqu'elle m'a expliqué en détail ce qu'est ce syndrome et ses effets, j'ai été frappée par le nombre de symptômes communs avec avec le SED et la fibromyalgie.

Néanmoins, je restais en désaccord avec l'idée que je pourrais être quelqu'un de stressé ou anxieux.

Avec le temps, mon expérience professionnelle en tant que thérapeute holistique et énergéticienne m'a appris que de nombreuses personnes souffrant de SED ou de fibromyalgie ont un parcours de vie qui est loin d'être un long fleuve tranquille.

Je suis convaincue que ces stress, qu'ils viennent de traumas ou qu'ils soient répétés comme dans une enfance difficile ou une relation de couple compliquée, ou même à cause de la douleur chronique, ont perturbé notre schéma respiratoire durablement, menant à un syndrome d'hyperventilation, avec tous les effets qui en découlent.

C'est en cela qu'un événement stressant peut être le facteur déclenchant de la maladie.

L'histoire du Syndrome d'Hyperventilation Chronique

Le Syndrome d'Hyperventilation Chronique (SHV) est un trouble de la respiration qui a été identifié et étudié depuis plusieurs décennies, bien qu'il reste relativement méconnu du grand public et même de nombreux professionnels de la santé.

Le SHV a d'abord été identifié dans les années 1930 par le médecin britannique Thomas Lewis, qui l'a décrit comme une condition impliquant une respiration rapide et superficielle, souvent associée à des symptômes d'anxiété. Cependant, à cette époque, on pensait généralement que l'hyperventilation était uniquement un symptôme d'anxiété, plutôt qu'une condition à part entière.

Ce n'est que dans les années 1980, grâce aux travaux du pneumologue belge Claude Lum, que le Syndrome d'hyperventilation chronique a commencé à être reconnu comme un trouble distinct.

Lum a mis en évidence le lien entre l'hyperventilation chronique et une variété de symptômes physiques, allant des maux de tête aux douleurs thoraciques, en passant par la fatigue et les troubles du sommeil.

Depuis les travaux de Lum, la recherche sur le SHV a continué à progresser, bien qu'à un rythme plus lent que d'autres domaines de la médecine. Une raison à cela est que le syndrome d'hyperventilation chronique est un trouble complexe qui implique à la fois des facteurs physiques et psychologiques, ce qui rend difficile sa compréhension et son traitement.

Aujourd'hui, la recherche s'efforce de mieux comprendre les mécanismes sous-jacents du syndrome d'hyperventilation chronique, ainsi que de développer des traitements plus efficaces pour aider les personnes qui en souffrent.

De nouvelles études suggèrent que le syndrome d'hyperventilation chronique pourrait être lié à des dysfonctionnements du système nerveux autonome (un article y est consacré), qui contrôle les fonctions corporelles involontaires comme la respiration et le rythme cardiaque. À moins que ce soit le syndrome d'hyperventilation chronique perturbe le système nerveux autonome, formant un cercle vicieux.

Quoi qu'il en soit, en agissant sur la respiration, on obtiendra des effets bénéfiques sur le système nerveux autonome. Cela permet de casser le cercle vicieux.

Comment diagnostiquer l'hyperventilation chronique ?

Historique médical et symptômes

Le diagnostic débute généralement par une évaluation détaillée de vos symptômes et de votre historique médical. Le médecin pourra aussi utiliser le test de Nijmegem dont je parlerai plus bas.

Test d'apnée

Une manière simple de diagnostiquer est le "test de retenue de respiration" où êtes invité à prendre une respiration normale et à retenir sa respiration aussi longtemps que possible. Une durée d'apnée trop courte suggère une possible hyperventilation.

Mesure des gaz du sang

C'est le test le plus précis. Elle consiste à mesurer la quantité d'oxygène et de dioxyde de carbone dans le sang. Une diminution du dioxyde de carbone (hypocapnie) est souvent observée chez les personnes hyperventilant.

Test de Nijmegem

Le questionnaire de Nijmegen a été spécifiquement développé pour identifier les symptômes de l'hyperventilation chronique. Il est composé de 16 questions concernant différents symptômes fréquemment rapportés par les personnes souffrant d'hyperventilation. Chaque question est notée sur une échelle de 0 à 4, 0 signifiant "jamais" et 4 signifiant "très souvent".

Ce questionnaire est particulièrement utile car il permet une première évaluation rapide et non invasive des symptômes associés à l'hyperventilation. Il peut également aider à différencier l'hyperventilation d'autres affections ayant des symptômes similaires.

Les questions du test de Nijmegem

1. Avez-vous l'impression de ne pas avoir assez d'air ?

2. Respirez-vous plus rapidement ou plus profondément que d'habitude quand vous êtes anxieux(se) ou nerveux(se) ?

3. Avez-vous des étourdissements sans raison ?

4. Avez-vous jamais des douleurs dans la poitrine sans raison apparente ?

5. Avez-vous jamais des picotements dans les mains ou autour de la bouche sans raison apparente ?

6. Avez-vous parfois des crampes dans les mains ou les pieds sans raison apparente ?

7. Avez-vous une vision trouble par moments et sans raison apparente ?

8. Avez-vous des sensations d'oppression ou une boule dans la gorge ?

9. Avez-vous des mains ou des pieds froids ou engourdis sans raison apparente ?

10. Avez-vous des douleurs musculaires sans raison apparente ?

11. Vous sentez-vous anxieux(se) sans raison apparente ?

12. Avez-vous des palpitations cardiaques sans raison apparente ?

13. Avez-vous des douleurs à l'estomac ou des brûlures d'estomac ?

14. Avez-vous des problèmes de digestion, comme une sensation de satiété ou des ballonnements ?

15. Avez-vous de fréquents bâillements ?

16. Avez-vous souvent mal à la tête ?

Interprétation du test de Nijmegem

Chaque question est évaluée sur une échelle de 0 à 4 :

• 0 = Jamais

• 1 = Rarement

• 2 = Parfois

• 3 = Souvent

• 4 = Très souvent

Un score total supérieur à 23 points suggère une probabilité élevée d'hyperventilation chronique, bien que d'autres examens et évaluations soient nécessaires pour confirmer le diagnostic.

Tests d'exclusion

Il est crucial d'exclure d'autres causes possibles des symptômes, tels que les troubles cardiaques, pulmonaires ou neurologiques. C'est pour cela que vous passerez peut-être d'autres examens.

Symptômes du syndrome d'hyperventilation chronique

Le Syndrome d'Hyperventilation Chronique (SHV) est caractérisé par une respiration plus rapide et superficielle que la normale, qui peut engendrer un certain nombre de symptômes. Ces symptômes peuvent être variés et affecter différents systèmes du corps, ce qui peut rendre le syndrome d'hyperventilation difficile à diagnostiquer.

Parmi les symptômes communs du SHV, on retrouve :

1. Respiration plus rapide et superficielle

C'est le symptôme le plus courant du SHV. Ce symptôme fait partie de la définition de l'hyperventilation.

La personne atteinte de SHV a tendance à prendre de plus petites respirations et plus rapides, plutôt que de grandes respirations lentes et profondes. Cette respiration rapide peut ne pas être apparente à l'observation, mais elle peut être détectée par un test de capnographie, qui mesure la quantité de dioxyde de carbone expiré.

2. Essoufflement

En raison de leur respiration rapide et superficielle, les personnes atteintes de SHV peuvent se sentir plus facilement essoufflées, même lorsqu'elles sont au repos ou lorsqu'elles effectuent des activités légères, ou encore en parlant.

3. Douleurs thoraciques et oppression

La respiration rapide peut provoquer une sensation d'oppression ou de douleur dans la poitrine. Ces douleurs peuvent être assez intenses pour être confondues avec des symptômes cardiaques, ce qui peut entraîner des visites aux urgences et des tests cardiaques inutiles.

4. Maux de tête et vertiges

L'hyperventilation peut provoquer des maux de tête, des vertiges et une sensation de tête légère. Cela est dû au fait que la respiration rapide diminue la quantité de dioxyde de carbone dans le sang, ce qui peut perturber l'équilibre acido-basique du corps et affecter la circulation sanguine au cerveau.

5. Fatigue et troubles du sommeil

La respiration rapide et superficielle peut perturber le sommeil, provoquant une fatigue chronique. De plus, les personnes atteintes de SHV peuvent avoir des difficultés du mal à dormir à cause de leur essoufflement.

Physiologie du syndrome d'hyperventilation chronique

Nous avons un cercle vicieux dans lequel hyperventilation chronique et perturbation du système nerveux autonome s'entretiennent.

En temps normal, ce système ajuste automatiquement la vitesse et la profondeur de notre respiration en fonction de nos besoins en oxygène et en dioxyde de carbone. Cependant, dans le SHV, ce système est déréglé, ce qui entraîne une respiration excessive qui dépasse les besoins de l'organisme.

Avec le syndrome d'hyperventilation chronique, c'est tout le schéma respiratoire qui est perturbé.

Une cascade de conséquences surprenantes

1. Le diaphragme

Il est intéressant de noter que le diaphragme, le principal muscle responsable de notre respiration, joue un rôle important dans ce dysfonctionnement. Normalement, le diaphragme effectue des mouvements amples qui permettent une respiration profonde et lente. Cependant, chez les personnes atteintes de SHV, le diaphragme a tendance à avoir des mouvements moins amples, ce qui entraîne une respiration plus rapide et plus superficielle.

2. Les muscles respiratoires accessoires

De plus, les muscles respiratoires accessoires - qui devraient normalement fonctionner en renfort lors d'une course par exemple - sont excessivement sollicités. En effet, au lieu d'avoir une respiration essentiellement abdominale, nous avons alors une respiration thoracique haute. À chaque respiration, les muscles respiratoires accessoires sont sollicités pour lever les côtes et les clavicules. Cela peut entraîner des douleurs musculaires et des tensions dans la nuque, les épaules et entre les omoplates, et même des maux de tête.

3. Le système lymphatique et le foie

De plus, le diaphragme joue un rôle important dans le fonctionnement du système lymphatique et sur le foie, aidant à éliminer les toxines du corps. Lorsque le diaphragme ne fonctionne pas correctement, cela conduit à une accumulation de toxines, ce qui peut provoquer des douleurs et d'autres problèmes de santé.

4. Le psoas

Enfin, il est à noter que le diaphragme et le psoas - un muscle clé du bassin et du dos - travaillent en synergie. Si l'un d'eux ne fonctionne pas correctement, cela affectera le fonctionnement de l'autre, ce qui peut entraîner des maux de dos et des problèmes de bassin.

Le stress et l'hyperventilation dans le SED et la fibromyalgie

Il existe une corrélation entre le stress et le syndrome d'hyperventilation chronique. En effet, le stress peut déclencher une réaction de "lutte ou de fuite" dans le corps, qui entraîne une augmentation de la fréquence cardiaque et de la respiration, liée au fonctionnement du système nerveux autonome.

Dans des situations normales, cette réaction est temporaire et la respiration revient à la normale une fois le stress passé.

Cependant, dans certaines situations le stress devient chronique, cette réaction peut devenir persistante et entraîner une hyperventilation chronique.

De nombreuses personnes atteintes du syndrome d'Ehlers-Danlos (SED) ou de fibromyalgie souffrent également de syndrome d'hyperventilation chronique.

Ces conditions sont souvent déclenchées par un stress ou un traumatisme, et beaucoup de personnes qui en souffrent ont une histoire de stress ou de traumatisme dans leur vie, que ce soit par des accidents, des abus, de relations toxiques ou encore d'autres circonstances de vie.

Mes expériences personnelle et professionnelle m'ont amenée à réaliser que le syndrome d'Ehlers Danlos, la fibromyalgie, et le syndrome d'hyperventilation chronique sont souvent liés et peuvent se renforcer mutuellement.

C'est pourquoi je crois qu'il est extrêmement important de travailler sur la respiration pour ceux qui souffrent de la fibromyalgie ou du SED. En travaillant à rétablir une respiration physiologique, nous pouvons aider à réduire les symptômes du syndrome d'hyperventilation chronique, et potentiellement améliorer votre qualité de vie..

La douleur et l'hyperventilation chronique dans Ehlers Danlos et la fibromyalgie

Le syndrome d'hyperventilation chronique exacerbe ces douleurs chez les personnes qui vivent avec un syndrome d'Ehlers Danlos ou une fibromyalgie. Celles-ci peuvent se manifester sous de nombreuses formes, allant d'une sensibilité exacerbée, alliant douleurs musculaires à des maux de tête en passant par des douleurs dans la poitrine, comme nous l'avons vu précédemment.

Pourquoi cela se produit-il et comment le syndrome d'hyperventilation chronique peut-il contribuer à la douleur ?

Lorsque le corps hyperventile de manière chronique, plusieurs changements se produisent dans le corps, comme je l'ai expliqué dans le paragraphe sur la "physiologie du syndrome d'hyperventilation chronique".

1. Les muscles respiratoires accessoires

Tout d'abord, le corps commence à utiliser davantage les muscles respiratoires accessoires : les muscles du cou et de la nuque, les trapèzes, les intercostaux, etc

Ces muscles, qui sont normalement là pour aider lors d'activités physiques intenses, sont constamment sollicités, or ils ne sont pas conçus pour être autant sollicités. Ce travail constant peut causer des douleurs musculaires, en particulier dans le cou, les épaules et entre les omoplates, et même des maux de tête résistants aux anti-douleurs.

2. Le diaphragme

De plus, le diaphragme, le principal muscle responsable de la respiration, ne fonctionne pas correctement en cas de syndrome d'hyperventilation chronique. Les mouvements du diaphragme sont moins amples qu'ils ne devraient l'être, ce qui signifie que le muscle ne se détend pas et ne se contracte pas aussi complètement qu'il le devrait. Cela peut également contribuer à la douleur, car un diaphragme tendu peut causer des douleurs dans le bas du dos et le bassin, comme vous le lirez plus loin.

3. Le système lymphatique et le foie

En outre, le diaphragme joue un rôle essentiel dans le fonctionnement du système lymphatique et du foie. En agissant comme une pompe, il aide à éliminer les toxines du corps. Lorsque le diaphragme ne fonctionne pas correctement, ces toxines peuvent s'accumuler, causant encore plus de douleur.

Mon expérience personnelle et professionnelle

Mon expérience en temps que patiente avec un SED et une fibro, et en temps que thérapeute holistique et énergéticienne spécialisée dans le SED et la fibro reflète ces observations.

J'ai constaté que lorsque notre diaphragme ne fonctionne pas correctement, nous ressentons davantage de douleurs dans le corps.

J'ai également remarqué que notre corps semble être plus enclin à l'inflammation et aux douleurs lorsque nous sommes stressés ou anxieux, ce qui peut contribuer à une respiration anormale et à l'aggravation du syndrome d'hyperventilation chronique.

Il est donc crucial de comprendre l'impact de la respiration sur la douleur et de travailler à améliorer la respiration afin de réduire l'impact du syndrome d'hyperventilation chronique sur la douleur, le syndrome d'Ehlers Danlos et la fibromyalgie.

Le sommeil et la fatigue, l'hyperventilation chronique, la fibromyalgie et Ehlers Danlos

Si vous avez déjà eu une nuit de sommeil agitée, vous savez à quel point il est difficile de se sentir bien reposé et énergisé le lendemain. Malheureusement, pour les personnes souffrant de syndrome d'hyperventilation chronique, les problèmes de sommeil et de fatigue peuvent être une réalité quotidienne, tout comme pour bon nombre de personnes qui vivent avec une fibromyalgie ou un syndrome d'Ehlers Danlos.

Pour comprendre comment le syndrome d'hyperventilation chronique affecte le sommeil, il faut d'abord comprendre ce qui se passe lorsqu'une personne respire normalement pendant le sommeil.

Le sommeil chez une personnes "saine"

Dans un sommeil sain, notre respiration devient plus lente et plus profonde. C'est une réponse naturelle du corps qui permet de se détendre et de se reposer.

Le sommeil chez une personne avec hyperventilation chronique

Cependant, lorsqu'une personne souffre de syndrome d'hyperventilation chronique, la respiration ne ralentit pas de la même manière. Au lieu de cela, l'hyperventilation persiste, même pendant le sommeil. Cela peut entraîner une série de problèmes, allant de la perturbation du cycle du sommeil à l'agitation et à l'insomnie, empêchant la récupération et entretenant le stress et l'hyperventilation chronique.

La fatigue chronique

Les symptômes du SHV peuvent également entraîner une fatigue chronique.

• En raison des problèmes de sommeil, le corps ne parvient pas à se reposer et à récupérer correctement.

• De plus, l'hyperventilation constante fatigue le corps, en particulier le système musculo-squelettique qui est continuellement sollicité pour soutenir la respiration.

Pour ma part, mes problèmes de sommeil et de fatigue ont été parmi les aspects les plus débilitants de mon expérience avec le SED et la fibro. Une grande partie de cette fatigue était liée à l'hyperventilation chronique. Les nuits blanches, l'épuisement constant, la sensation d'être tout le temps fatiguée, ont tous eu un impact significatif sur ma qualité de vie.

L'Approche Holistique de l'hyperventilation chronique : un traitement complet pour Ehlers Danlos et la fibromyalgie

La médecine holistique a toujours mis l'accent sur l'interconnexion entre le corps et l'esprit. Avec des conditions aussi intriquées que le syndrome d'hyperventilation chronique, le syndrome d'Ehlers-Danlos et la fibromyalgie, cette approche complète offre une voie prometteuse pour une guérison intégrale de l'hyperventilation.

Le SED et la fibromyalgie, bien que distincts en termes de diagnostic, partagent de nombreux symptômes et défis avec le syndrome d'hyperventilation chronique. Douleur chronique, fatigue persistante, troubles du sommeil, et problèmes musculo-squelettiques sont souvent au cœur de ces maladies.

Pourquoi une Vision Holistique est Essentielle pour le SHV, le SED, et la Fibromyalgie ?

1. Nature complexe du SED et de la fibromyalgie

Ces conditions ont une multitude de symptômes qui s'entrecroisent souvent avec ceux du SHV. Elles partagent également des origines communes en termes de stress, traumatismes ou chocs qui peuvent perturber notre schéma respiratoire. Adopter une vision globale permet de saisir ces intrications et d'élaborer un plan de traitement adéquat.

2. L'interdépendance du physique et de l'émotionnel

Dans le SED et la fibromyalgie, le stress émotionnel peut se manifester physiquement, et vice-versa. Ainsi, traiter le SHV sans tenir compte de l'état émotionnel global du patient serait incomplet et potentiellement moins efficace.

3. Une solution intégrée pour une guérison profonde

Le SED et la fibromyalgie nécessitent une prise en charge qui reconnaît leur nature multifactorielle. Lorsque l'on y ajoute le SHV, une approche intégrée devient indispensable pour s'attaquer à la racine des problèmes et offrir aux patients une chance réelle de guérison.

Commencez votre trajet holistique avec moi

Mon travail en tant que praticienne holistique est d'offrir un espace où le SHV, le SED et la fibromyalgie peuvent être explorés et traités avec une vision globale, où chaque aspect de votre bien-être est pris en compte.

Je crois fermement que l'intégration d'une approche holistique est la clé pour améliorer ces maladies interreliées. Si vous ressentez le besoin d'un soutien dans cette démarche, je suis là pour vous accompagner.

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